Certains de nos lecteurs se souviendront peut-être d'un parc d'attractions belge nommé Méli Park. Créé en 1935 par la famille Florizoone, puis revendu fin 1999 au Studio 100 (créateur de dessins animés flamands), il se nomme désormais Plopsaland, nom inspiré par Plop le lutin, un des personnage clé du studio d'animation.
Aujourd'hui, nous vous proposons un dossier en 3 parties retraçant l'histoire de Méli Park, jusqu'à la dernière nouveauté du parc en passant par le rachat et la transformation en Plopsaland.
Tout commença en 1935 ou un certain AJ Florizoone fonda une exploitation de miel située sur la côté belge, à Adinkerke. A cette époque, le miel était un produit plutôt réservé à une classe aisée qui en consommait de temps à autre. Le nom de l'exploitation Méli, vient en faite de l'anagramme du mot miel, qui signifie également miel en grecque.
Pour palier à ce problème, et ainsi faire découvrir ce produit au plus grand nombre, un grand immeuble de réception blanc dans le style du Corbusier fut bâti. Ce bâtiment comprenait une salle de conférence où AJ Florizoone partageait son savoir aux promeneurs du dimanche, une cafétéria ainsi qu'une salle de conditionnement qui offrait aux visiteurs la possibilité d'admirer la mise en pot du miel Méli ! A l'extérieur se trouvait des terrasses autour d'un étang, un jardin de récréation pour les enfants ainsi qu'un labyrinthe et un mini-zoo.
C'est en 1952 que l'exploitation se dote de 3 salles des fêtes, d'un parc à oiseaux exotiques et de magnifiques jardins. C'est à partir de cette période que Méli Park devient un véritable symbole touristique au même titre que le zoo d'Anvers ou des Grottes de Hans.
L'année suivante, une attraction marquante, le Bois des contes de fées est rajoutée au parc. Il s'agit d'un parcours à pied qui permettait de découvrir ou redécouvrir différents contes. Le bois fut complété en 1956 par un spectacle d'orgues aquatiques provenant de Berlin. Ces fontaines fûrent d'ailleurs rapatriées en 1996 dans le show Aqua-Laser qui n'a jamais cessé de ravir les visiteurs.
Durant les années soixante le parc subit régulièrement de nouveaux agrandissements : il devient un but pour les voyages scolaires et de groupe au même titre que les autres parcs d'attraction belges qui commencent à pointer le bout de leur nez : Walibi, Bellewaerde, Bobbejaanland...
C'est ainsi qu'en 1970 l'Apirama fît son apparition, un féerique dark-ride sur les abeilles au travail. A bord d'embarcations, cette attraction qui ne durait pas moins de 8 minutes a marqué des générations entières. Mais l'arrivée plutôt festive de cette animation a été entâchée par un grave incendie qui ravagea un des restaurants du parc.
Deux ans plus tard, le parc propose à ses visiteurs un autre mode de transport en construisant un monorail pour leur permettre de découvrir le Bois des Contes de fées d'une façon « aérienne ». Le Tuf Tuf Express, un train à vapeur fît également son apparition.
En 1976 la première montagne russe du parc est présentée au public : le Marienkaferbahn. Ou plus souvent appelée "la coccinelle". Il s'agit du modèle Tivoli Large du constructeur allemand Zierer. (A l'époque il s'agissait également d'un des premiers exemplaires vendus par le constructeur.) Près d'un quart de siècle plus tard il fut déplacé de la zone d'entrée vers le fond du parc.
Les attractions continuèrent à se mutliplier, c'est ainsi qu'on vit apparaître en 1978 un Bateau Pirate de 56 places suivit en 1982 d'une aire de jeux baptisée Carioca destinée à combler de plaisir des chères têtes blondes.
Et c'est en 1989 que le parc frappa un grand coup en installant un Flume ride, du constructeur allemand Mack. Attraction inaugurée en grand pompe, puisque c'est le ministre de l'époque lui même, Wilfried Martens, qui inaugura cette nouvelle attraction aquatique.
Mais c'est au début des années 90, à l'avènement d'Euro Disney à Paris, que l'image du parc changea du tout au tout. Le parc devînt du « big business », les visiteurs devenaient des touristes à part entière et commençaient à effectuer des temps de trajets beaucoup plus longs pour leur loisirs.
Différentes attractions virent le jour comme le rollerskater en 1990, ou encore la Tour Panoramique qui de nos jours sont encore en fonctionnement. Une montagne russe de type foraine, le Jubilé fut implantée 1995, sans doute pour rajouter quelques sensations, mais son implantation n'était pas vraiment une figure de style et elle fut délocalisée à Selva Mágica lors du rachat du parc.
Mais à la fin des années 1990, la fréquentation du parc commença à s'éroder, la direction décida de le vendre au Studio 100. Le 4 octobre 1999, Plopsaland S.A. prend officiellement les rênes du parc.
Jonathan Lutaster
Aujourd'hui, nous vous proposons un dossier en 3 parties retraçant l'histoire de Méli Park, jusqu'à la dernière nouveauté du parc en passant par le rachat et la transformation en Plopsaland.
Méli Park, du Miel au divertissement
Tout commença en 1935 ou un certain AJ Florizoone fonda une exploitation de miel située sur la côté belge, à Adinkerke. A cette époque, le miel était un produit plutôt réservé à une classe aisée qui en consommait de temps à autre. Le nom de l'exploitation Méli, vient en faite de l'anagramme du mot miel, qui signifie également miel en grecque.
Pour palier à ce problème, et ainsi faire découvrir ce produit au plus grand nombre, un grand immeuble de réception blanc dans le style du Corbusier fut bâti. Ce bâtiment comprenait une salle de conférence où AJ Florizoone partageait son savoir aux promeneurs du dimanche, une cafétéria ainsi qu'une salle de conditionnement qui offrait aux visiteurs la possibilité d'admirer la mise en pot du miel Méli ! A l'extérieur se trouvait des terrasses autour d'un étang, un jardin de récréation pour les enfants ainsi qu'un labyrinthe et un mini-zoo.
C'est en 1952 que l'exploitation se dote de 3 salles des fêtes, d'un parc à oiseaux exotiques et de magnifiques jardins. C'est à partir de cette période que Méli Park devient un véritable symbole touristique au même titre que le zoo d'Anvers ou des Grottes de Hans.
L'arrivée des attractions
L'année suivante, une attraction marquante, le Bois des contes de fées est rajoutée au parc. Il s'agit d'un parcours à pied qui permettait de découvrir ou redécouvrir différents contes. Le bois fut complété en 1956 par un spectacle d'orgues aquatiques provenant de Berlin. Ces fontaines fûrent d'ailleurs rapatriées en 1996 dans le show Aqua-Laser qui n'a jamais cessé de ravir les visiteurs.
Durant les années soixante le parc subit régulièrement de nouveaux agrandissements : il devient un but pour les voyages scolaires et de groupe au même titre que les autres parcs d'attraction belges qui commencent à pointer le bout de leur nez : Walibi, Bellewaerde, Bobbejaanland...
C'est ainsi qu'en 1970 l'Apirama fît son apparition, un féerique dark-ride sur les abeilles au travail. A bord d'embarcations, cette attraction qui ne durait pas moins de 8 minutes a marqué des générations entières. Mais l'arrivée plutôt festive de cette animation a été entâchée par un grave incendie qui ravagea un des restaurants du parc.
Deux ans plus tard, le parc propose à ses visiteurs un autre mode de transport en construisant un monorail pour leur permettre de découvrir le Bois des Contes de fées d'une façon « aérienne ». Le Tuf Tuf Express, un train à vapeur fît également son apparition.
En 1976 la première montagne russe du parc est présentée au public : le Marienkaferbahn. Ou plus souvent appelée "la coccinelle". Il s'agit du modèle Tivoli Large du constructeur allemand Zierer. (A l'époque il s'agissait également d'un des premiers exemplaires vendus par le constructeur.) Près d'un quart de siècle plus tard il fut déplacé de la zone d'entrée vers le fond du parc.
Les attractions continuèrent à se mutliplier, c'est ainsi qu'on vit apparaître en 1978 un Bateau Pirate de 56 places suivit en 1982 d'une aire de jeux baptisée Carioca destinée à combler de plaisir des chères têtes blondes.
De l'apogée au relatif déclin
Et c'est en 1989 que le parc frappa un grand coup en installant un Flume ride, du constructeur allemand Mack. Attraction inaugurée en grand pompe, puisque c'est le ministre de l'époque lui même, Wilfried Martens, qui inaugura cette nouvelle attraction aquatique.
Mais c'est au début des années 90, à l'avènement d'Euro Disney à Paris, que l'image du parc changea du tout au tout. Le parc devînt du « big business », les visiteurs devenaient des touristes à part entière et commençaient à effectuer des temps de trajets beaucoup plus longs pour leur loisirs.
Différentes attractions virent le jour comme le rollerskater en 1990, ou encore la Tour Panoramique qui de nos jours sont encore en fonctionnement. Une montagne russe de type foraine, le Jubilé fut implantée 1995, sans doute pour rajouter quelques sensations, mais son implantation n'était pas vraiment une figure de style et elle fut délocalisée à Selva Mágica lors du rachat du parc.
Mais à la fin des années 1990, la fréquentation du parc commença à s'éroder, la direction décida de le vendre au Studio 100. Le 4 octobre 1999, Plopsaland S.A. prend officiellement les rênes du parc.
Jonathan Lutaster