Paradisio devient Pairi Daiza.
par Jonathan Lutaster
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Mardi 06 avril 2010 - 13:59
© Pairi Daiza
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Parcs Zoologiques Nouveautes 2010
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L'essor du paradis des oiseaux.
Conscient de ce que représentent la notoriété et le capital sympathie de son nom (qui évoquait déjà une certaine idée du Paradis), Paradisio motive ce choix en retraçant son parcours. A l'origine, Paradisio c'était le paradis au pays des oiseaux. Au fil des ans, le parc a sensiblement évolué. En 2000, Paradisio s'ouvre à d'autres espèces (l'Oasis, la serre cabriolet avec ses suricates, loutres, caïmans). 2001, l'ouverture de l'aquarium Nautilus, des Iles Madidi (singes-écureuils) et Nosy Komba (lémurs de Madagascar). 2002, l'Algoa Bay (otaries à fourrure d'Afrique du Sud). 2003, l'ancien baleinier Mersus Emergo (exposition WWF, accueil du centre de revalidation pour reptiles de l'asbl Carapace, hippopotames, girafes, tapirs et gibbons, rejoints en 2009 par des éléphants d'Asie).
En 16 saisons, le Parc a mué d'un simple jardin ornithologique en un véritable zoo du futur. Dans le même temps, sa fréquentation est passée de 160.000 à près de 900.000 visiteurs. Le parc n'a jamais pensé qu'une telle évolution justifierait à elle seule l'abandon d'un nom bien ancré dans la mémoire collective. Dès le départ, ce qui a fait le succès de Paradisio, c'est son côté multi-dimensionnel.Tous les membres de la famille y trouvent leur compte mais chacun pour ses raisons. Les enfants sont attirés par les contacts privilégiés avec les animaux et la plaine de jeux, tandis que les adultes sont davantage séduits par la beauté du site, de ses arbres et des jardins.
2006, de la détente au ressourcement.
En 2006, le jardin chinois a introduit une dimension spirituelle. L'agencement du jardin dans le respect d'une tradition millénaire, la présence de multiples éléments de décoration en provenance de la Chine, le souci du détail et de l'authenticité, en font un véritable lieu de dépaysement et de ressourcement. Le jardin chinois classique ne se contente pas de vouloir être beau. Il veut dépayser, surprendre, amuser, faire réfléchir, inciter à la méditation sur le sens de nos actions et de notre vie. Ce jardin est un jardin de sagesse, mais aussi de fantaisie. Il aide à guérir des folies du monde extérieur. Le rêve est présent dans toutes ses dimensions et tout en s'affranchissant des contraintes extérieures, il reconstitue en petit un monde idéal. Un monde d'énigmes et de magie, qui repose, qui donne envie de prendre le temps de vivre. On peut résumer le jardin chinois dans ces quelques mots empreints de sagesse poétique : « Celui qui a acquis la disponibilité voulue pourra découvrir un palais princier sous un brin d'herbe tandis qu'un simple brin d'herbe pourra dissimuler un palais princier à celui qui en est dépourvu ».
Depuis 2009, l'expérience spirituelle que le Parc entend offrir à ses visiteurs s'est enrichie avec le Royaume de Ganesha, qui les invite à un voyage à travers plusieurs îles de l'archipel indonésien. (voir article ci-contre) Il s'agit essentiellement de Bali, qui présente la particularité d'être la seule île ayant gardé des traditions hindouistes, teintées de bouddhisme et d'animisme, mais aussi, par des allusions diverses, de Java, de Timor, des Célèbes, de Bornéo et de Sumatra. Le Royaume s'inscrit totalement dans cette nouvelle dimension : rendre hommage aux beautés du monde, féconder les rêves et les réflexions. Outre l'enrichissement permanent de la faune et de la flore qui font le succès du Parc depuis son origine, cette nouvelle dimension spirituelle constituera l'essencemême des prochains développements et devient ainsi de plus en plus incompatible avec le nom Paradisio qui évoque davantage un parc d'attractions.
Le parc conlut :« A Paradisio, l'Homme était au coeur de la Nature. A Pairi Daiza, la Nature est au coeur de l'Homme. »
Pairi quoi ? Pairi Daiza !
Pairi Daiza se prononce simplement [pè:ri da:yza] et ne comporte que quatre syllabes, comme Pa-ra-di-sio. Pourtant, ça ne sera pas facile pour tout le monde de s'y faire avant de l'avoir entendu une premier fois, et fait l'effort de le mémoriser. Le quotidien Nord Eclair s'était adonné à un petit micro trottoir sur le sujet avant que le changement ne soit officialisé, verdict :
Pourquoi Pairi Daiza ?
En remontant aux origines de notre civilisation, le nom le plus ancien qui désigne le paradis est précisément « Pairi Daiza », qui signifie en vieux persan « jardin clos » ou « verger protégé de murs ». Si Paradisio et Pairi Daiza (le premier étant dérivé du second) évoquent la même idée, celle du jardin d'Eden, le changement de nom traduit un véritable retour aux sources, dans le même souci d'authenticité que celui le parc. A la différence du nom Paradisio trop galvaudé, Pairi Daiza est une page vierge. Il y aura toujours des tas de Paradisio mais il n'y aura qu'un Pairi Daiza. Cette identité, Pairi Daiza, s'installera progressivement à l'intérieur comme à l'extérieur du Domaine de Cambron, pour prendre en douceur le relais du nom Paradisio.
Et pour amorcer ce changement, le parc a mis en place un nouveau spot publicitaire :