Legoland se la joue indoor.
par Simon Bourlet
PROJET
Samedi 07 octobre 2006 - 15:57
ThèmesTags
Parcs d'attractions
Tendance indoor.
Le premier «Legoland Indoor» ouvrira à Berlin pour Pâques 2007. Sous son toit et sur plus de 3500 m², des animations à la gloire de la première marque de jouets mondiale prendront vie autour du thème de la créativité, si cher à la multinationale. Au menu: un mini-Berlin reconsitué avec 100.000 pièces Lego, un cinéma 4D, des espaces de jeux créatifs, et une attractionplus «sensationnelle» encore gardée secrète. Le montant de l'investissement total n'a pas été révélé.
Le premier "Legoland Indoor" sera conçu pour occuper ses visiteurs pendant deux heures, et non pendant une journée comme dans un parc traditionnel. A l'inverse des 4 autres parcs Legoland dans le monde, sa situation «couverte» lui permettra de ne pas souffrir du mauvais temps et d'éviter la fermeture hivernale.
C'est la semaine dernière qu'un contrat a été signé entre le Groupe britannique Merlin, propriétaire des parcs Legoland et des aquariums Sea-Life, et le groupe Sony. Dans les faits, Merlin hérite des locaux de l'ancien Sony-Music Box, une exposition ludique et éducative sur le thème du son et sur les avancées techniques de la marque. Le concept résonne aujourd'hui comme un échec: fermé en 2001, le site devait attirer plus de 600.000 visiteurs à l'année. Sony n'a jamais révélé la réelle fréquentation du site, mais les 250.000 visiteurs que Legoland Indoor projettent d'accueillir au même endroit donnent une bonne idée de l'erreur de tir.
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Les sites touristiques du Groupe Merlin sont déjà fortement présents sur le marché allemandavec comme porte-étendard un parc Legoland en Bavière, et 9 centres Sea-Life (contre un seul en France). Pour 2007, Merlin va convertir le Regenwaldhaus -une serre tropicale géante, vestige de l'exposition universelle de Hannovre en 2000- en un gigantesque centre Sea-Life.
Le Groupe britannique Merlin, s'engouffre donc dans la tendance des parcs indoor qui déferle sur l'Europe du Nord. Des investissements moins lourds qu'un parc de loisirs, une ouverture à l'année, une surface réduite permettant une implantation urbaine, et une offre qui repose sur un divertissement multi-loisirs en développant les synergies avec des sites économiques et touristiques locaux, la formule a de quoi séduire. Et permet de se «couvrir» de bien des soucis'