Foire aux questions
Mirabilandia sur les chapeaux de roues.
par Simon Bourlet
NOUVEAUTÉ
Mardi 04 août 2009 - 18:44
I-Speed à Mirabilandia, en Italie : 1000 mètres de longueur, 15 millions d'euros d'investissement.
© S.Bourlet
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ThèmesTags
Parcs d'attractions
Nouveautes 2009
C'est sous le soleil italien que se dresse une des nouveautés les plus intéressantes de l'année en Europe. Dans le parc Mirabilandia, à Ravenna sur la côte adriatique, la montagne russe I-Speed transporte ses passagers dans des bolides de courses qui atteignent une vitesse de 120 km/h. Son rouge étincelant sur fond de ciel bleu italien annonce la couleur de loin : un parcours vif et nerveux. En voiture !
Quand il s'agit de parler du départ propulsé de son nouveau rollercoaster, Mirabilandia n'est pas avare de superlatifs : « Pour se rendre compte de l'accélération, il faut penser que le dernier modèle de la Ferrari California qui a un moteur de 460 chevaux met 4 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. ». I-Speed n'en met que 2.2.
Après ce départ en fanfare, le train de 12 passagers se dresse à la verticale pour atteindre un top hat (point culminant) de 55 mètres de hauteur. Il rebascule ensuite dans une chute verticale toute aussi haute en atteignant la vitesse de pointe de 120 km/h à son point le plus bas. Ici, les passagers subissent 4.9 G d'accélération verticale (sensation d'écrasement), soit « autant qu'un avion Mig au décollage » selon le parc. S'en suivent, 3 inversions, des bosses à air-times, et de nombreux changements de direction soudains.
Même si les derniers mètres du parcours déçoivent par leur peu de sensations, l'ensemble ne laisse pas une seconde de répit. Des éléments placés à proximité du passage du train donnent à trois reprises l'impression d'une collision évitée de justesse : échelles de secours, rails bas, et bâtiment de la gare constituent de formidables head-choppers .
I-Speed a donné l'occasion à Mirabilandia de réaménager son land consacré à l'automobile. On accède à l'attraction en traversant une grille de départ de courses, bordée de paddocks. Leurs tentes rouges abritent une attraction pour enfants (course de voitures électriques), et des stands de jeux payants. En revanche, la file d'attente de l'attraction déroule ses longs mètres de zig-zag sous un toit rouge de tôle ondulée : l'attente y est parfois longue et pénible, sans grand chose à voir aux alentours, pas même le parcours du rollercoaster. Notez qu'une file « first row » a été aménagée pour accéder à l'avant du train, le temps d'attente y est quasiment aussi long que dans la file normale, chose rare pour être signalée.
Conçu par la société suisse Intamin, I-Speed a nécessité 4 mois de travaux pour dérouler ses 1000 mètres de parcours. Cette montagne russe donne une nouvelle raison aux amateurs de sensations fortes de se rendre à Mirabilandia. La première étant l'excellent Katun, le plus haut inverted coaster d'Europe.
L'année dernière, Mirabilandia avait inauguré le premier dark-ride interactif d'Italie. Reset : Anno Zero- c'est son nom- reproduit un New-York dévasté par des bactéries qu'il faut détruire à l'aide de pistolets.
La nouvelle montagne russe I-Speed a coûté 15 millions d'euros, ce qui porte l'investissement sur deux ans consenti par Mirabilandia à plus de 27 millions d'euros.
Site officiel du parc :
www.mirabilandia.it
Quand il s'agit de parler du départ propulsé de son nouveau rollercoaster, Mirabilandia n'est pas avare de superlatifs : « Pour se rendre compte de l'accélération, il faut penser que le dernier modèle de la Ferrari California qui a un moteur de 460 chevaux met 4 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. ». I-Speed n'en met que 2.2.
Après ce départ en fanfare, le train de 12 passagers se dresse à la verticale pour atteindre un top hat (point culminant) de 55 mètres de hauteur. Il rebascule ensuite dans une chute verticale toute aussi haute en atteignant la vitesse de pointe de 120 km/h à son point le plus bas. Ici, les passagers subissent 4.9 G d'accélération verticale (sensation d'écrasement), soit « autant qu'un avion Mig au décollage » selon le parc. S'en suivent, 3 inversions, des bosses à air-times, et de nombreux changements de direction soudains.
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Même si les derniers mètres du parcours déçoivent par leur peu de sensations, l'ensemble ne laisse pas une seconde de répit. Des éléments placés à proximité du passage du train donnent à trois reprises l'impression d'une collision évitée de justesse : échelles de secours, rails bas, et bâtiment de la gare constituent de formidables head-choppers .
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I-Speed a donné l'occasion à Mirabilandia de réaménager son land consacré à l'automobile. On accède à l'attraction en traversant une grille de départ de courses, bordée de paddocks. Leurs tentes rouges abritent une attraction pour enfants (course de voitures électriques), et des stands de jeux payants. En revanche, la file d'attente de l'attraction déroule ses longs mètres de zig-zag sous un toit rouge de tôle ondulée : l'attente y est parfois longue et pénible, sans grand chose à voir aux alentours, pas même le parcours du rollercoaster. Notez qu'une file « first row » a été aménagée pour accéder à l'avant du train, le temps d'attente y est quasiment aussi long que dans la file normale, chose rare pour être signalée.
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Conçu par la société suisse Intamin, I-Speed a nécessité 4 mois de travaux pour dérouler ses 1000 mètres de parcours. Cette montagne russe donne une nouvelle raison aux amateurs de sensations fortes de se rendre à Mirabilandia. La première étant l'excellent Katun, le plus haut inverted coaster d'Europe.
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L'année dernière, Mirabilandia avait inauguré le premier dark-ride interactif d'Italie. Reset : Anno Zero- c'est son nom- reproduit un New-York dévasté par des bactéries qu'il faut détruire à l'aide de pistolets.
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La nouvelle montagne russe I-Speed a coûté 15 millions d'euros, ce qui porte l'investissement sur deux ans consenti par Mirabilandia à plus de 27 millions d'euros.
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Site officiel du parc :
www.mirabilandia.it
